Ce manuel de la série des Agrodok est une révision approfondie de l’édition de Jelle Hayma de 1995. Les pertes après récolte étant malheureusement toujours un problème important pour les agriculteurs à petite échelle sous les tropiques, une mise à jour s’imposait. L’objectif premier de cette révision était d’accorder moins de place aux équipements techniques de stockage des produits agricoles. Nous voulions plutôt mettre l’accent sur des informations générales répondant aux questions suivantes : de quelle façon les produits se détériorent-ils et pourquoi ? Comment peut-on retarder ou réduire ce phénomène ? Ce manuel ne se limite pas au stockage des aliments de base (céréales et légumes secs, racines et tubercules) puisque tout un chapitre est consacré aux fruits et légumes. Ces produits ne sont pas seulement importants pour le régime alimentaire de la famille de l’agriculteur, ils représentent également un revenu potentiel s’il vend des exemplaires de qualité sur le marché. Pendant la préparation de ce manuel, plusieurs personnes nous ont envoyé des commentaires et des suggestions d’amélioration de ce manuel. Nous tenons à remercier particulièrement Peter Fellows pour sa contribution qui nous a été précieuse. Il participait conjointement à la rédaction d’Agrodok 50 : Le conditionnement des produits agricoles. Les auteurs, Wageningen, 2011
Le stockage des produits agricoles
- Série Agrodok N°31
- Auteurs: Piet Scheepens, Rik Hoevers, Francis Xavier Arulappan, Gerard Pesch
- Nombre de page: 83
Categories: Autres, Fiche technique, Guide pratique, Livres, Technique de conservation, Techniques post-récolte, Technologie et innovations, Transformation agro alimentaire, Transformation alimentaire, Types de document.
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Produits associés
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Les métiers de l’agroalimentaire
L faires et au premier rang des secteurs exportateurs. Elle est constituée de quelques grands ’industrie agroalimentaire est le premier secteur industriel français en terme de chiffre d’afgroupes et d’une myriade de PME. Premier secteur industriel en terme d’effectif salarié, elle est aussi le seul secteur industriel où l’emploi salarié continue de progresser.
Cette industrie a fortement évolué au cours des dix dernières années. Le cadre réglementaire et législatif est devenu de plus en plus complexe. Les lois sur la sécurité alimentaire et sur l’environnement ont contraint les industriels à innover face à une demande sociétale de plus en plus importante.
En amont, les liens avec le monde agricole sont orchestrés par la PAC (Politique agricole commune). Au niveau international, les relations commerciales régies par l’OMC engendrent un nouveau contexte concurrentiel. Par ailleurs, le poids exercé par la grande distribution sur le marché des produits alimentaires a obligé les industries concernées à innover dans le domaine du marketing et à consacrer une part croissante de leurs investissements à la publicité, afin d’imposer des marques fortes auprès de leurs clients.
L’ensemble de ces facteurs a entraîné de nouvelles relations commerciales et des transformations des modes de production. Tous les cadres ont dû acquérir de nouvelles manières de travailler et apprendre à respecter les nouvelles relations contractuelles de l’entreprise. Dans le même temps, les métiers des cadres ont évolué vers une technicité accrue du fait de l’évolution des systèmes de production qui répondent de plus en plus à des impératifs de gains de productivité dans un environnement extrêmement concurrentiel. Dans ce contexte, les besoins en cadres des entreprises de l’industrie agroalimentaire ont fortement crû au cours des dix dernières années.
Ce référentiel des métiers cadres de l’agroalimentaire propose une série de 18 fiches métiers qui permettront aux jeunes diplômés, aux cadres et aux acteurs des ressources humaines de se repérer dans un secteur en mutation.
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L’exportation des produits biologiques
La production biologique présente de nombreux avantages, notamment l’obtention d’un meilleur prix pour une meilleure qualité, une diversification des produits, des coûts en entrée moins élevés, une meilleure gestion des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité, une amélioration de la fertilité du sol et moins de risques pour la santé des agriculteurs et des consommateurs. L’exportation de produits biologiques peut être une entreprise intéressante pour les agriculteurs et leurs organisations. En effet, les segments de marché spécifiques, appelés aussi niches de marché ou « créneaux », permettent d’obtenir de meilleurs prix et d’acquérir une meilleure position de place.
Il est tentant (et souvent trompeur) de ne considérer que les avantages de l’accès aux créneaux biologiques. Pour éviter toute déception, il faut bien se préparer, et bien connaître et comprendre les grands enjeux de ces marchés extérieurs.
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Le séchage des mangues
Le manguier appartient à la famille des Anacardiacées, du genre Mangifera L., regroupant 60 arborescences. L’une d’elle, Mangifera indica, comprendrait 1 000 variétés, et plus de 70 cultivars (greffage) présents sur divers continents.
C’est l’un des arbres fruitiers les plus cultivés au Burkina Faso. Il s’étend sur une superficie de près de 6 800 hectares sur les 12 000 hectares de verger que compte le pays. Avec un rendement moyen de 7 à 8 t/ha, la production nationale est de 47 600 à 54 400 tonnes.
Il pousse sur des sols sablo-limoneux, bien drainés et ayant un PH compris entre 5,5 et 6,5 ; le manguier préfère les sols profonds, assez légers ou de structure moyenne pour assurer une pénétration satisfaisante des racines, une bonne aération et un bon drainage.
La multiplication des manguiers s’effectue essentiellement par greffage, ce qui permet la conservation des caractères variétaux.
Pour la plantation, il est préconisé un espacement au carré de 10 m × 10 m en moyenne, soit une densité de 100 pieds par hectare. Selon les conditions pédoclimatiques, les espacements 8 m × 8 m ou 12 m × 12 m peuvent être réalisés.
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Comment créer une coopérative
Les coopératives agricoles sont généralement créées dans les économies rurales pour passer d’une agriculture d’autosuffisance à une production uniquement commerciale. Les agriculteurs se rendent compte qu’en travaillant dans une exploitation individuelle, ils sont en position de faiblesse sur le marché. Ils cherchent alors à renforcer leur position en se regroupant pour créer une forme de coopération économique qui soit bénéfique à tous.
Cette publication a pour but de guider les groupes d’agriculteurs dans leurs démarches de mise en place d’une activité coopérative. Nous espérons qu’elle les aidera à se frayer un chemin et à faire de bons choix pour réussir dans leur initiative. Nous sommes conscients que cette publication n’est qu’un début. C’est pourquoi nous invitons nos lecteurs et lectrices à nous envoyer leurs commentaires sur ce document et à nous faire part de leurs expériences au sein des groupements d’agriculteurs. Nous joignons à la fin de cette brochure une liste d’affirmations visant à stimuler la discussion.
Cette publication est le fruit des efforts conjoints d’AgriCord, Agriterra et Agromisa, sur l’initiative de M. Kees Blokland, directeur d’Agriterra. AgriCord a apporté un soutien financier pour la publication. Agromisa et le CTA sont co-responsables de la production et de la distribution, avec l’assistance du réseau partenaire d’Agriterra.
Cette publication a été enrichie des commentaires de Mme Kareen Holtby de la FIPA, M. Cees van Rij d’Agriterra et de Dr Anne van den Ban, Professeur émérite à l’Université de Wageningen.
Les illustrations ont été fourni par Agriterra, FAO, ICRA et ARCADIS Euroconsult (AEC).
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